Le roman n’impose rien. Il est moins péremptoire qu’une kalachnikov, moins despotique qu’un discours prononcé en chaire, il n’est pas invasif comme un parfum ni même agaçant comme le vrombissement d’une mouche. Le roman est une liberté : tu l’ouvres, tu le refermes à volonté, tu peux même l’abandonner inachevé sur un banc, tu ne lui dois rien. Nul besoin de finir ton assiette ! Il se grignote par petits bouts ou se boit cul sec. Certains l’ouvrent au hasard et se contentent d’y picorer quelques lignes avant de décider de s’y glisser ou non. Il y a tant de façons de le déguster.

Le roman est un véhi

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