Une bibliothèque de possibles
Temps de lecture : 3 minutes
Le roman n’impose rien. Il est moins péremptoire qu’une kalachnikov, moins despotique qu’un discours prononcé en chaire, il n’est pas invasif comme un parfum ni même agaçant comme le vrombissement d’une mouche. Le roman est une liberté : tu l’ouvres, tu le refermes à volonté, tu peux même l’abandonner inachevé sur un banc, tu ne lui dois rien. Nul besoin de finir ton assiette ! Il se grignote par petits bouts ou se boit cul sec. Certains l’ouvrent au hasard et se contentent d’y picorer quelques lignes avant de décider de s’y glisser ou non. Il y a tant de façons de le déguster.
Le roman est un véhi
« Pour Sartre, qu’il le veuille ou non un écrivain est engagé »
Gisèle Sapiro
Les écrivains prennent l’habitude de publier des manifestes à partir du XIXe siècle. À quand remonte cette pratique ?
Le recours au manifeste remonte au romantisme, qui fait de l’originalité le mode d’affirmation dans le monde des lettres. Mais cette pratique s…
[Oncle Tom]
Robert Solé
On en a fait, par des éditions abrégées, l’un des plus célèbres romans pour enfants. Mais La Case de l’oncle Tom, publié en 1852, s’adressait aux adultes. Son auteur, Harriet Beecher Stowe, une abolitionniste convaincue, vo…
Houellebecq ou le « roman ambigu »
Aude Lancelin
Un soir, peu avant l’attaque meurtrière survenue à Charlie Hebdo en janvier 2015, j’ai essayé de faire dire à Michel Houellebecq que les romans pouvaient changer le cours du monde. Sans succès. Il n’a jamais voulu l&rsqu…