: OUVREZ LE 1

Cette semaine, le 1 éclaire à travers une approche historique et géopolitique les enjeux de cette nouvelle montée de fièvre entre Washington et Téhéran. 

Exemple éloquent, le PIB, instrument de mesure de la richesse productive des nations, paraît totalement inadapté à la prise en compte des enjeux écologiques et sociaux de notre temps. Il reste cependant un totem sur lequel les politiques et les commentateurs de l’actualité ne cessent de s’appuyer. Le 1 se penche sur ces contradictions.

Son œuvre est indissociable du noir, dont il a repoussé les limites par la radicalité de son travail, réinventant une couleur longtemps considérée comme liée au deuil et à la mélancolie. Moderne et singulier, son art dépasse les oppositions qui ont régi le bon usage en peinture et nous incite à modifier notre regard : « Le plus important dans une toile, dit l’artiste, c’est la lumière et l’espace qui naissent avec elle. » Une invitation à pénétrer dans un univers autre.

Pour ce numéro double, le 1 part sur les traces de ceux qui orchestrent l’exploration d’un univers plein de promesses pour les scientifiques, mais aussi pour les États et les entreprises que subjugue son potentiel économique et géopolitique. Une première feuille s’intéresse à nos récentes avancées et aux perspectives qu’elles ont ouvertes, tandis qu’une seconde invite à découvrir comment notre imaginaire se saisit de ces nouveaux espaces. Une façon de finir l’année la tête dans les étoiles.

Le 1 se penche cette semaine sur les ressorts de cette fièvre acheteuse, non pour jeter la pierre à ceux qui y succombent, mais parce qu’elle met au jour un malaise dans notre civilisation où l’injonction à une consommation accrue cohabite de plus en plus difficilement avec une conscience croissante des périls écologiques et des inégalités sociales.

Le 1 vous propose d’explorer ce nouveau continent qui façonne les rêves et les imaginaires d’une bonne partie de la planète, mais reste largement ignoré par la presse généraliste et les institutions.

. Quels sont ses principes fondateurs ? Comment fonctionne-t-il dans les grandes lignes ? Quel peut être son avenir ? 

Pour lutter contre ces crimes – qu’on prétendait naguère « passionnels » – et souligner leur caractère intolérable, des féministes, Diana Russell en tête, ont forgé le concept de « féminicide ». Ce terme, qui désigne plus largement le meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme, est d’abord un outil pour alerter l’opinion sur une brutalité misogyne plus vaste, encore inscrite dans notre quotidien. 

Si les revendications des manifestants s’ancrent dans des contextes nationaux particuliers, cette effervescence met au jour des fractures communes : une crise de la démocratie représentative, un creusement des inégalités, voire une corruption endémique et une monopolisation du pouvoir.

Quelles solutions se dessinent pour s’extraire de cette impasse ? L’éclairage du 1.

Le 1 revient sur les tenants et les aboutissants de l’offensive turque, ainsi que sur la longue histoire de ce peuple sans État, au destin contrarié. 

Le 1 a souhaité revenir sur cet événement aux multiples enjeux, qui pose non seulement la question des arbitrages entre efficacité économique et protection des populations, mais aussi, en filigrane, celle du maintien d’une industrie pétrochimique forte sur le territoire français.

De Donald Trump à Jair Bolsonaro en passant par Boris Johnson, plusieurs de ses incarnations ont réussi à se frayer un chemin à la tête d’États démocratiques. Et si ses propres intrigues ont fini par éloigner Matteo Salvini des allées du pouvoir italien, sa cote de popularité demeure élevée. En outre, même quand ils ne gouvernent pas, comme en France, les populistes pèsent lourdement sur la vie et les pratiques politiques.

Comment en est-on arrivés là ? À qui profitent le climatoscepticisme et ses infox ? En sollicitant des experts de premier plan pour faire pièce à quelques idées reçues, le 1, en partenariat avec Sorbonne Université, met en lumière combien il est difficile de faire émerger puis admettre une vérité scientifique, aussi solide soit-elle.

Dans ce numéro exceptionnel conçu en partenariat avec le Palais de la découverte, qui consacre actuellement une grande exposition à ce sujet, le 1 donne la parole à des chercheurs venus d’horizons variés – de la sociologie aux neurosciences, en passant par la psychologie et la philosophie –, sans oublier de convoquer le regard des écrivains et des poètes.

Comment expliquer que la contestation déborde ? Et quel bilan tirer de la politique répressive dans laquelle se sont engagées les autorités, au regard des nombreux manifestants et policiers blessés durant les opérations de maintien de l’ordre ?

À quelques jours d’un vote décisif au Parlement britannique sur l’avenir du Brexit, ce numéro du 1 tente de mettre

en lumière quelques-unes des fractures profondes qui déchirent le pays et ne semblent pas près de se ressouder.

Depuis le 22 février, d’immenses foules manifestent chaque vendredi contre le maintien au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika. Élu en 1999, le président, longtemps vu comme un pacificateur, est aujourd’hui grabataire et quasi aphone. Mais « la Momie », comme on le surnomme, a derrière lui un clan qui s’accroche au pouvoir.

Alors que le président de la République devrait bientôt annoncer ses premières mesures en réponse à la crise,
le 1 revient sur les modalités d’analyse et de restitution de la parole des Français. La synthèse qui en a été faite est-elle juste ? Permettra-t-elle de réunir autour d’un véritable projet de société un peuple « archipel », de plus en plus divisé dans ses conditions comme dans ses aspirations ?

Trop souvent réduite au statut de muse et de victime de Picasso, dont elle fut l’amante pendant près de neuf années, Dora Maar est l’auteure d’une œuvre riche et audacieuse. Cette géniale touche- à-tout aborda avec autant de réussite la photographie de rue et les compositions surréalistes, avant de se vouer à la peinture.

Si certains médecins, à l’instar des membres du collectif Fakemed, assimilent ces pratiques à du charlatanisme, d’autres, au contraire, défendent leur non- toxicité et leurs succès, fussent-ils dus à un effet placebo. Ce numéro du 1 s’offre d’éclairer le débat en donnant la parole aux tenants des médecines douces aussi bien qu’à leurs détracteurs.

Le raidissement des États européens, qui préfèrent déléguer à la Libye une large part de la surveillance de la Méditerranée, a des conséquences dramatiques. Ainsi, si trois à quatre fois moins de personnes se risquent à traverser, ceux qui y laissent la vie sont en proportion deux fois plus nombreux. L’éclairage du 1. 

Décloisonnement des filières, parcours personnalisé du lycéen, fin de la traditionnelle semaine d’examens, grand oral, instauration d’un contrôle continu… Autant de chamboulements majeurs qui ne vont pas sans inquiétudes ni protestations.

En partenariat avec l’émission Cash Investigationde France 2, le 1 propose une plongée dans l’univers méconnu d’un nouveau prolétariat asservi aux plateformes numériques.

À l'appel de Greta Thunberg, se profile un mouvement exceptionnel de la jeunesse pour ce vendredi 15 mars. Lumière sur cette mobilisation d’un nouveau genre.

À l’approche du scrutin européen du 26 mai prochain, le 1 revient sur ces blocages et s’interroge sur les possibilités d’en sortir.

Le grand débat national lancé par l’exécutif le 15 janvier dernier en réponse à la colère des Gilets jaunes permettra-t-il d’apporter du sang neuf à notre démocratie ?

Le 1 revient sur le sujet et fait parler autant les agriculteurs qui recourent à cet herbicide que ceux qui tentent d’arrêter. Plusieurs regards pour un dossier complexe.

Cette semaine, le 1 s’intéresse aux secrets de fabrication des séries pour mieux comprendre leur pouvoir d’attraction et les logiques économiques et culturelles à l’origine de leur triomphe.

Le RIC, qui viendrait d’en bas et non d’en haut, pourrait-il, comme le pensent ses partisans, régénérer notre démocratie ? L’éclairage du 1.

À l’heure où les Français découvrent le prélèvement à la source, le 1 se penche sur notre système fiscal et les possibilités de le réformer dans le numéro de cette semaine.

À l’occasion de l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, le 27 janvier, le 1 donne ainsi longuement la parole à Beate et Serge Klarsfeld, ce couple célèbre pour avoir traqué et livré à la justice parmi les pires criminels nazis, et dédié sa vie à la mémoire des Juifs persécutés.

La cession de ces infrastructures symboliques semble vécue comme une perte de souveraineté. La réalité est pourtant plus complexe : loin d’être massivement rejeté, le désengagement de l’État reste relatif : avec un contrôle direct sur 89 sociétés et indirect sur 1 632 autres, il emploie 795 000 salariés hors fonction publique. La France serait-elle moins libérale qu’on le croit ?

Imagine-t-on fréquenter un kiosque à journaux où ne serait disponible qu’un seul titre : celui qui correspond à ses opinions ?
C’est pourtant ce que propose Facebook : un univers de confort intellectuel, qui mêle paradoxalement l’absence de confrontation sérieuse à différentes idées et la mise en avant de contenus polémiques propres à nous retenir sur ses pages.

Comment expliquer cette situation ? Qui en profite et qui, au contraire, en pâtit ? Quelles solutions les individus expérimentent- ils pour résister à la pression des prix ? À une échelle plus large, quelle politique publique pour arrêter cette envolée ? L’éclairage du 1.

Du localisme à la décroissance, de l’antispécisme au développement durable, de l’écologie de marché à l’écosocialisme, c’est à une jungle de concepts que les citoyens ont aujourd’hui affaire. Pour s’y retrouver, ce numéro revient sur les avatars multiples de la pensée écologique, afin d’en expliquer les enjeux principaux, mais aussi les dissensions profondes.

Au-delà de l’avenir de la « marque jaune », difficile à prédire, il apparaît nécessaire, en cette période de reprise, de réfléchir aux traces profondes qu’elle a laissées dans le pays.