La littérature, la politique… et ma mère
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La passion de ma mère pour la littérature est inversement proportionnelle à son désintérêt pour la politique. Elle n’a jamais vraiment compris pourquoi son fils s’intéressait tant à cette course de petits chevaux où la violence et la mesquinerie prennent trop souvent, à son sens, le pas sur l’intérêt commun. Sa méfiance à l’égard de la politique s’étend aux sciences sociales et au monde des idées, dont elle pressent qu’ils peuvent en venir à laisser de côté la part de sensible et d’ambivalence qui caractérise les sociétés humaines. Ce différend nourrit depuis des années l’une de ces controverses dont chaque famille a le secret, mêlant
« Pour Sartre, qu’il le veuille ou non un écrivain est engagé »
Gisèle Sapiro
Les écrivains prennent l’habitude de publier des manifestes à partir du XIXe siècle. À quand remonte cette pratique ?
Le recours au manifeste remonte au romantisme, qui fait de l’originalité le mode d’affirmation dans le monde des lettres. Mais cette pratique s…
[Oncle Tom]
Robert Solé
On en a fait, par des éditions abrégées, l’un des plus célèbres romans pour enfants. Mais La Case de l’oncle Tom, publié en 1852, s’adressait aux adultes. Son auteur, Harriet Beecher Stowe, une abolitionniste convaincue, vo…
Houellebecq ou le « roman ambigu »
Aude Lancelin
Un soir, peu avant l’attaque meurtrière survenue à Charlie Hebdo en janvier 2015, j’ai essayé de faire dire à Michel Houellebecq que les romans pouvaient changer le cours du monde. Sans succès. Il n’a jamais voulu l&rsqu…