Le 13 décembre 2016, 

La Syrie est devenue le tombeau de notre conscience et le symbole de notre faillite morale : nous avons communément cessé de compter les centaines de milliers de morts, blessés et disparus, les crimes de guerre, les bombardements à l’arme chimique, les millions de réfugiés, les résolutions bloquées à l’ONU, les villes assiégées, etc. 

Depuis novembre, l’armée syrienne et ses alliés pilonnent Alep-Est. Je ne sais plus combien d’hôpitaux ont été détruits, reconstruits, avant d’être bombardés de nouveau, forçant patients et personnel médical, sous le regard médusé de la communauté internationale, à se réfugier dans des cliniques dénuées du matériel médical le plus essentiel. 

C’est un enfer sur terre : les photos et vidéos qui nous parviennent ne peuvent ni rendre compte de l’ampleur de l’horreur, ni rendre justice au travail des médecins, ces trente derniers médecins d’Alep-Est. Ils me sont devenus précieux. Il ne m’&eacu

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