Le premier réflexe quand on se cogne sur un coin de table, c’est de taper la table. De même, les autorités américaines ont dû dissuader les citoyens affectés par l’ouragan de tirer sur le vent à balles réelles. Les plus déraisonnables se frappent eux-mêmes, pour se punir de leur maladresse – comme Emmanuel Macron déclarant aux Nations unies, dans un grand élan d’anthropomorphisme : « Notre planète se venge de la folie des hommes. »

Pourquoi chercher immédiatement, derrière la catastrophe, un coupable fautif, une volonté maligne, un apologue définitif ? Pourquoi recouvrir les objets du monde ou les forces de la nature d’un voile d’intentionnalité ? Rimant au sujet

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