Un extrême climatique ne se solde pas toujours par une catastrophe climatique
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Harvey, Irma, José, Maria. En un petit mois, de la fin août à la mi-septembre, quatre ouragans majeurs ont tout dévasté sur leur passage, semant la désolation au Texas puis dans les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, avant de toucher la Dominique, la Guadeloupe et Porto Rico. Des vents violents soufflant jusqu’à 215 km, des habitations détruites laissant des milliers de personnes sans abri, un bilan encore provisoire d’une centaine de victimes au moins… La saison cyclonique aura été particulièrement sévère. Ces phénomènes climatiques ont aussi soulevé de nombreuses questions sur leur nature réelle, les raisons de leur intensité, les risques aussi de les voir se multiplier et s’aggraver.
Il convient cependant de relativiser ces épisodes spectaculaires. La succession d’ouragans dans l’Atlantique équatorial n’a rien d’exceptionnelle en soi. Mais comme ils restent d’ordinaire sur l’océan et ne font pas de victimes, nul n’en entend parler. Cette année, en revanche, sans que l’on puisse avancer de raisons fiables, les ouragans sont allés plus loin vers l’ouest. Coup de malchance ou autre
« Il faut accepter le caractère structurel de ces migrations »
François Gemenne
Les migrations environnementales sont-elles un phénomène nouveau ?
La distribution de la population sur la planète est intrinsèquement liée aux conditions environnementales : de l’installation des hommes préhistori…
En attendant José
Matthieu Mondoloni
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[Refuge]
Robert Solé
Mon épouse est une réfugiée climatique. Elle ne supporte pas la grisaille parisienne une partie de l’année. Ni la cabine de bronzage ni le hammam de notre maison de Neuilly ne peuvent remplacer le soleil qu’elle aime tant.
[Décou…
Pourquoi tirer sur le vent ?
Gaspard Koenig
Le premier réflexe quand on se cogne sur un coin de table, c’est de taper la table. De même, les autorités américaines ont dû dissuader les citoyens affectés par l’ouragan de tirer sur le vent à balles réelles. Les plus déra…