Harvey, Irma, José, Maria. En un petit mois, de la fin août à la mi-septembre, quatre ouragans majeurs ont tout dévasté sur leur passage, semant la désolation au Texas puis dans les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, avant de toucher la Dominique, la Guadeloupe et Porto Rico. Des vents violents soufflant jusqu’à 215 km, des habitations détruites laissant des milliers de personnes sans abri, un bilan encore provisoire d’une centaine de victimes au moins… La saison cyclonique aura été particulièrement sévère. Ces phénomènes climatiques ont aussi soulevé de nombreuses questions sur leur nature réelle, les raisons de leur intensité, les risques aussi de les voir se multiplier et s’aggraver.

Il convient cependant de relativiser ces épisodes spectaculaires. La succession d’ouragans dans l’Atlantique équatorial n’a rien d’exceptionnelle en soi. Mais comme ils restent d’ordinaire sur l’océan et ne font pas de victimes, nul n’en entend parler. Cette année, en revanche, sans que l’on puisse avancer de raisons fiables, les ouragans sont allés plus loin vers l’ouest. Coup de malchance ou autre

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