Ovide - Le déluge
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Le dieu a frappé la terre de son trident ; celle-ci a tremblé
Et la secousse a ouvert aux eaux d’autres routes.
Les rivières en crue inondent les plaines découvertes
Et emportent avec les récoltes des arbres, des troupeaux,
Des hommes, des sanctuaires et leurs objets de culte.
Si une habitation est restée debout et a pu résister à un tel désastre
Sans être renversée, la montée des eaux atteint son sommet
Et submerge ses pigeonniers qui disparaissent sous la masse.
Il n’y a plus de différence entre mer et terre :
Tout n’est que mer et la mer elle-même n’a plus de côtes.
L’un se réfugie sur une colline, un autre, assis dans une barque
À la
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