[Archive] Pour la Première ministre Elisabeth Borne, le premier défi du gouvernement sera de « répondre à l’urgence du pouvoir d’achat ». Le 1 vous explique ce qui se cache derrière cet indicateur. 

C’est une angoisse constante, celle du spectre de l’inflation et de la « vie chère ». Interrogés, les Français disent invariablement perdre du pouvoir d’achat. En septembre dernier, ils étaient encore 56 % à l’estimer en baisse depuis le début du quinquennat. Pourtant, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), « au regard des deux mandats passés, le mandat d’Emmanuel Macron est marqué par une évolution favorable du pouvoir d’achat des ménages ». Comment expliquer cette différence de perception ?

Les pistes pour rassurer les optimistes ne manquent pas, dont nombre se rapportent à des biais de perception : une sensibilité supérieure aux baisses plutôt qu’aux hausses ; une attention exagérée aux produits symboliques (la baguette), aux dépenses régulières (l’essence) plutôt qu’aux frais occasionnels (une voiture), aux achats directs (l’alimentaire) plutôt qu’aux prélèvements automatiques (le gaz) ; sans oublier une mémoire des prix couvrant une période souvent plus large (et plus vague) que l’indice

Vous avez aimé ? Partagez-le !