C’est une scène en apparence sans ambiguïté, édifiante, que l’on comprend – et ressent – tout de suite : trois enfants et un chien la composent dans un cadre naturel. À gauche, il y a un jeune garçon en guenilles au corps frêle et voûté, au visage émacié dont le teint gris est admirablement rendu par le peintre, William Beechey (1753-1839) – on croirait voir dans cette pâleur qui a dévoré le rose des joues toute la poussière des rues et une vieillesse précoce. Sur le côté droit, une fillette et son frère, très ressemblants l’un à l’autre, sont vêtus de magnifiques habits qui dégagent des couleurs chaudes, pleines de tonalités charnelles. Un charmant petit épagneul est au premier plan, et sa condition de bête semble infinime

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