Joseph Kessel nous parle de la Syrie et de la France
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« Nul pays n’est plus complexe, plus difficile, plus révolté par nature que la Syrie. Mais il faut bien se rendre compte d’une chose, c’est que, quelque solution que l’on adopte, elle ne vaudra rien si elle n’est pas mise en œuvre par les deux seuls leviers qui jouent en Orient : la fermeté et la courtoisie. Par fermeté il faut entendre la force et l’argent ; par la courtoisie, le respect des traditions, des coutumes et une justice sommaire mais droite.
C’est pour avoir failli à la courtoisie que nous avons eu la révolte du Djebel druze, c’est pour avoir failli à la fermeté que l’insurrection autour de Damas s’est éternisée – car il faut qu’on le sache à la So-ciété des nations et ailleurs – par trois fois le gouvernement français a offert l’amnistie aux rebelles qui se soumettraient et “pas un” ne l’a acceptée et la révolte ne s’en est qu’étendue. »
En Syrie, 1926
Nous ne savions pas ? Si, nous savions !
Michel Raimbaud
La Syrie est confrontée à une guerre sauvage, cruelle, impitoyable : 150 000 morts, des centaines de milliers de blessés, des millions de déplacés et de réfu…
Vice-roi
Éric Fottorino
En ce temps-là, Paris régnait sur la Syrie qu’on nommait « mandataire ». Après les accords Sykes-Picot signés en 1916, l’Occident s’était partagé l’Empire ottoman.
Bague perdue
Ollivier Pourriol
– J’aimerais intervenir…
– On vous écoute.
– Je veux dire que j’aimerais pouvoir intervenir. Disons plutôt : que nous puissions intervenir.
– Vous parlez d’une intervention militaire ?
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