En 2010, je suis parti en Algérie pour former des danseurs issus de la rue et créer le ballet contemporain d’Alger. En tant que chorégraphe français, il m’a fallu trouver des financements auprès des deux pays. À la surprise de tous, la collaboration s’est très bien passée. C’était la première fois que les ministères de la Culture français et algérien travaillaient ensemble en harmonie. Les projets artistiques ont ce pouvoir : ils créent des ponts. La culture réussit là où la politique échoue : elle rallie les différences. Car les artistes n’ont pas de carrière politique à mener. Ils ne sont pas à la recherche d’électeurs. Ils veulent seulement partager leur expérience. Ils n’ont

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