Un jour, dans le port de Tadjourah, au nord de Djibouti, une amie s’est immolée par le feu. Elle avait 14 ans. Sa famille avait prévu de la marier de force. Mourir était le seul moyen dont elle disposait pour exprimer sa résistance. En brûlant son corps, elle nous a dit : j’ai soif de liberté.

Quinze ans plus tard, j’écrivais un poème : La Femme qui brûle. C’était une manière de prendre le relais, d’exprimer sa révolte, de continuer à faire entendre son cri. On peut cacher l’action d’

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