« Le récit officiel ne parvient plus à nourrir l’imaginaire national »
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Pourquoi le travail des historiens sur cette guerre est-il si difficile ?
L’histoire de cette période a longtemps été marginalisée, voire éludée dans les départements d’histoire des universités algériennes, contrairement aux résistances du XIXe siècle ou à la période ottomane. Ceux qui s’y attèlent se contentent souvent du récit national dans lequel prévalent l’événementiel et la geste héroïque des faits d’armes. Des travaux de recherche aussi importants que ceux de Mahfoud Kaddache ou Mohammed Harbi sont ignorés, au profit de travaux de seconde main où les considérations générales et les présupposés idéologiques ne laissent aucune place à l’histoire critique. Bien entendu, l’accès aux archives pose problème. D’abord en Algérie, les archives du FL
« L’important c’est de respecter l’autre et son histoire »
Paul Morin
« Les gens ont souffert. Mais tout le monde n’en a pas fait un objet de revendication. La plupart des gens ont vécu cela intimement ; ils ont reconstruit leur vie, et leurs enfants et petits-enfants vivent la leur. Par contre, des acteurs sociaux et politiques ont fait des mémoires de la guerre d…
[Pieds-noirs]
Robert Solé
RAPATRIÉS ? Le mot désigne des personnes qu’on ramène dans leur pays ; or la plupart des Français d’Algérie n’avaient jamais foulé le sol de l’Hexagone. Pieds-noirs ? Ce terme est d’une origine pour le moins douteuse. Six ou sept filiations d…
Le canon de Baba Merzoug
Lazhari Labter
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le rapport de Benjamin Stora, tout comme nombre de commentaires qui ont suivi d’un côté comme de l’autre…