« La Russie n’a pas besoin d’une démocratie, elle a besoin d’une monarchie. D’un tsar fort et juste. […]
– La monarchie, non, mais vous déraillez ! Pour nous, c’est un machin complètement dépassé…
– Un cœur qui n’a pas la foi est faible et inconsistant face au péché. C’est la recherche de la vérité divine qui va régénérer le peuple russe.
– Je n’ai aimé la Perestroïka qu’au tout début. Si quelqu’un nous avait dit alors qu’un lieutenant-colonel du KGB allait devenir président du pays… !
– Nous n’étions pas prêts pour la liberté…
– La liberté, l’égalité, la fraternité… Ces mots-là ont fait couler des océans de sang…
– La démocratie ! En Russie, c’est un mot qui fait rire. Vous connaissez l’histoire drôle la plus courte qui soit : Poutine est un démocrate… »

 

La Fin de l’homme rouge, trad. Sophie Benech, Actes Sud, 2013

 

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