Depuis l’annonce par Vladimir Poutine de la « mobilisation générale partielle », le 22 septembre, l’attitude de la société russe est scrutée par les acteurs et les observateurs du conflit russo-ukrainien plus encore qu’auparavant. Dans leur immense majorité, les Ukrainiens ont cessé d’attendre quoi que ce soit d’une population russe dont l’adhésion enthousiaste à l’annexion de la Crimée en 2014 et la quasi-absence de réaction au conflit à l’est du pays ont creusé entre les deux sociétés un fossé qui semble aujourd’hui infranchissable. Les vidéos virales montrant les files d’attente aux frontières ou les consignes chaotiques données à des recrues sous équipées et envoyées directement au front sans avoir reçu la formation promise ne fo

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