[Catapultes]
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La France va donc s’offrir un porte-avions de nouvelle génération qui remplacera le Charles de Gaulle. Plus grand, plus rapide et mieux équipé que son prédécesseur, cet aéroport flottant de 75 000 tonnes a été curieusement qualifié de « cathédrale de technologie » par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Une épithète un peu gothique, mais qui exprimait sans doute un enthousiasme parfaitement laïque.
Toujours est-il que ce monstre des mers attendu pour 2038 disposera, entre autres, de deux catapultes électromagnétiques capables de lancer un aéronef à plus de 240 kilomètres à l’heure : deux petits bijoux de la technologie américaine que l’Oncle Sam aurait accepté de fournir à la France pour la modique somme de 650 millions d’euros pièce.
Sous-marins, croiseurs, destroyers, frégates ou corvettes s’identifient aussi bien à des régions (Aquitaine, Provence…), des vertus guerrières (Le Triomphant, Le Téméraire…), des éléments naturels (Mistral, Tonnerre…)
Il appartiendra à Emmanuel Macron, avant la fin de son mandat présidentiel, de donner un nom au plus grand bateau jamais construit en Europe. On se souvient que le Charles de Gaulle devait initialement s’appeler le Richelieu, en souvenir du ministre de Louis XIII, créateur de la Marine royale, mais la victoire de la droite aux législatives de 1986 avait conduit à le débaptiser au profit du Général. Entré en fonction en 2001, ce premier porte-avions français à propulsion nucléaire a remplacé le Foch et le Clemenceau.
Emmanuel Macron n’est pas obligé de donner au futur bâtiment le nom d’un de ses prédécesseurs. Sous-marins, croiseurs, destroyers, frégates ou corvettes s’identifient aussi bien à des régions (Aquitaine, Provence…), des vertus guerrières (Le Triomphant, Le Téméraire…), des éléments naturels (Mistral, Tonnerre…) ou des pierres précieuses (Améthyste, Émeraude…) qu’à des personnes célèbres. L’unique porte-avions français pourrait-il s’appeler le Tabarly ou le Florence Arthaud ? Il faut un nom qui fasse trembler l’ennemi. Sandrine Rousseau ?
« Il faut du temps pour rattraper des décennies de désarmement »
Thomas Gomart
Directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart fait le point sur le rôle de l’armée dans le maintien de la puissance française et revient sur les efforts budgétaires consentis, tout en soulignant l’ampleur des défis auxquels ils doivent aider à répondre.
[Catapultes]
Robert Solé
Le journaliste et écrivain Robert Solé se demande comment sera nommé le porte-avions qui remplacera le Charles de Gaulle. « L’unique porte-avions français pourrait-il s’appeler le Tabarly ou le Florence Arthaud ? Il faut un nom qui fasse trembler l’ennemi. Sandrine Rous…
Le paramètre climatique
Marine de Guglielmo Weber
La chercheuse Marine de Guglielmo Weber, membre de l’Observatoire défense et climat du ministère des Armées, explique pourquoi la question du réchauffement doit être placée au cœur de la réflexion sur la défense de demain.