« On est descendu dans le noir et soudain, sur les récifs de coraux profonds, il y a la richesse de la vie, des couleurs comme sur un récif tropical ! », raconte Karine Olu, biologiste et spécialiste à l’Ifremer des monts sous-marins. Elle assiste au spectacle à distance, sur les images filmées par le robot Victor. Marie-Anne Cambon, elle, a plongé avec le Nautile, un sous-marin habité.
« Dans les plaines abyssales, on voit quelques poissons, parfois des concombres des mers, expose la microbiologiste de l’Ifremer. Mais, sur la dorsale, tout à coup, se dressent ces grandes cheminées couleur ocre ou rouille, partiellement couvertes d’animaux… On se dit : “Il y a de la vie ici, c’est dingue !” Assister à ça, le nez au hublot, c’est vraiment impressionnant. On se sent très petit face à un volcan recouvert de vie. »