L’éducation et la culture, matières premières de la prospérité
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La prospérité n’est pas qu’une question de richesse. Elle renvoie à l’épanouissement par le travail, à la citoyenneté, à une formation qui aide à comprendre la complexité du monde. Elle sous-entend une dynamique positive. Elle est affaire d’éducation, de culture, de confiance.
Il faut remonter aux pères fondateurs de l’économie pour comprendre la relation entre éducation, culture et prospérité. Adam Smith soutient la mise en place d’écoles accessibles à tous les enfants dans toutes les paroisses, dont il juge le coût modeste en regard de leur rendement social. Il souhaite aussi que l’État encourage les artistes dont les œuvres et les spectacles aident « à dissiper dans la majeure partie du peuple cette humeur sombre et cette disposition à la mélancolie qui sont presque toujours l’aliment de la superstition et de l’enthousiasme ». « Il n’est de richesse que d’hommes », notait Theodore W. Schultz à la fin des années 1950.
Des mesures ambivalentes
On connaît la relation entre le niveau d’éducation, le capital culturel et les comportements, en matière de prévention des risques de santé notamment. On peut ajouter que la culture fait partie de la qualité de la vie, élément de la prospérité. La mesure de ces relations est néanmoins complexe.
Selon l’OCDE, la part des dépenses publiques consacrée &
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