[Échange]
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– C’est une horreur.
– Oui, une horreur et une honte. Je n’en dors pas la nuit.
– Moi non plus. Toutes ces images, tous ces témoignages font dresser les cheveux sur la tête.
– On est en pleine barbarie.
– Ces gens n’ont pas une once d’humanité. Ils s’en prennent froidement à des civils, des vieillards, des enfants.
– Ce sont des monstres, des animaux.
– Oui, des nazis.
– Il y a chez eux la nette volonté d’éradiquer un peuple.
– Ce qui me révolte, c’est la résignation, pour ne pas dire l’indifférence, de la plupart des gens devant ce génocide.
– Je suis allé manifester à plusieurs reprises depuis un mois.
– Moi aussi, mais combien étions-nous ? Des millions de personnes devraient descendre dans la rue pour hurler leur indignation.
– Encore faudrait-il qu’on ne les trompe pas. Regardez la partialité des médias, les fausses nouvelles et les vidéos tronquées que les réseaux sociaux diffusent à longueur de journée. Le résultat, c’est que les victimes finissent par passer pour des bourreaux.
– Quand je pense à ces pauvres otages…
– Quels otages ?
– Mais ceux qui ont été kidnappés le 7 octobre par ces monstres !
– Vous plaisantez ? Non, mais… qui êtes-vous ? Savez-vous que depuis le 7 octobre plus de 10 000 Palestiniens sont morts sous les bombes israéliennes ?
– Ah bon… Je ne savais pas que j’avais affaire à un antisémite.
– Tout de suite les grands mots ! Il est quand même permis de défendre les résistants palestiniens.
– Vous voulez dire les terroristes du Hamas ?
– Terroriste toi-même !
– Je crois que nous n’avons plus rien à nous dire.
– Oui, c’est ça. Bonne nuit.
« Dans la guerre de l’information, la perception prime »
David Colon
Auteur de nombreux ouvrages sur la propagande et les manipulations de masse aux xxe et xxie siècles, l’historien David Colon analyse les méthodes et les moyens -– asymétriques – déployés par les protagonistes du conflit et leurs divers relais afin de rallier les esprits à le…
[Échange]
Robert Solé
– C’est une horreur.
– Oui, une horreur et une honte. Je n’en dors pas la nuit.
– Moi non plus. Toutes ces images, tous ces témoignages font dresser les cheveux sur la tête.
– On est en pleine barbarie.
Menaces sur le libre arbitre
Aurélie Jean
La numéricienne Aurélie Jean montre comment les réseaux et leurs algorithmes amplifient les tensions suscitées par le conflit.