Couvrir un conflit, pour un organe de presse, entraîne toujours son lot de problématiques. Qu’elle se déroule en Irak, en Afghanistan, en Ukraine ou à Gaza, toute guerre a ses complexités journalistiques, chacune à sa manière. Le conflit israélo-palestinien, qui touche non seulement à l’histoire du Proche-Orient mais aussi de l’Occident, a toujours catalysé une émotion très vive. Cette émotion, les stratégies engagées par les deux camps, avec une communication large et rodée d’un côté, et des outils plus modestes mais non moins redoutables de l’autre, ont contribué à la faire croître plusieurs décennies durant. C’est là la principale spécificité du conflit israélo-palestinien, et la réalité dans laquelle les journalistes n’ont d’autre choix que de travailler et l’information de circuler. 

« Le devoir d’un journaliste est avant tout d’être prêt à rectifier le tir »

Les réseaux sociaux d’aujourd’hui, un peu différents de ceux d’hier, constituent une caisse de résonance terrible. L’image, qui y règne en maître, est devenue une porte d’entrée sur l’information, suscitant par sa brutalité une émo

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