Lune

L’agence spatiale chinoise (CNSA) poursuit sa course vers la Lune. Prochaine étape : rapporter pour la première fois un échantillon du sol lunaire, côté pôle Sud. La mission Chang’e 5 initialement prévue en 2019 a été reportée à 2020 en raison d’un dysfonctionnement de la fusée Longue Marche 5. Les deux premières phases du programme lunaire – mise en orbite et alunissage – désormais accomplies, la Chine vise le retour sur Terre pour sa phase 3. La phase 4 consistera, quant à elle, en une exploration de longue durée du pôle Sud, à la recherche de lacs gelés et de grands cratères encore inconnus. Bao Weimin, de la Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine, ne s’est d’ailleurs pas caché d’étudier le potentiel économique d’un échange Terre-Lune. Il dit envisager un système de transport reliant l’astre à la planète dès 2040. Le sol lunaire riche en minéraux rares pourrait devenir l’enjeu d’intérêts économiques sous peu.

Des intérêts que les États-Unis ne comptent pas se laisser confisquer. Donald Trump a récemment relancé le projet Constellation, impulsé par George W. Bush en 2004. Suspendu par Barack Obama en 2010, il visait l’envoi d’humains sur la Lune en 2020. Le « plan Trump », baptisé Artémis (du nom de la déesse sœur d’Apollon), projette d’envoyer un homme et une femme au pôle Sud lunaire d’ici 2024. Contrairement aux précédentes missions, le véhicule lunaire sera amarré à une ministation en orbite autour de la Lune. Des tests sur la fusée Space Launch System (SLS) – un appareil de 60 mètres de hauteur, construit par Boeing, capable de pousser la capsule habitée Orion à 39 000 km/h vers la Lune – sont en cours.

L’agence russe, qui était parvenue en 1976 à rapporter les d

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