« Réveillez-vous. Nous y sommes », amorça le lieutenant. Je regardai à travers le hublot et aperçus une bannière qui s’agitait dans le vent, déchirée, à l’extérieur du terminal. Elle nous remerciait pour le service rendu à la patrie et nous souhaitait un bon retour aux États-Unis.

C’était tout. Les portes s’ouvrirent et nous avançâmes tant bien que mal sur la passerelle en direction de l’éclat lumineux de l’aéroport. Il brillait de l’intérieur, et de petites lettres en néon contre les murs et les sols blancs me troublèrent. Mon esprit s’assombrit. Je vis une nation s’ouvrir dans la nuit.

Elle se déroulait au-delà des piémonts et des collines jusqu

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