11 septembre 2001 : après

11 septembre 2001 : après

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L’image hallucinante des tours jumelles de New York frappées par les avions-missiles d’Al-Qaïda semblait indépassable dans la mise en scène froide et calculée de l’horreur. Mais de ce brasier humain saturé de métal, de verre et de cendre, d’autres images sont nées comme d’un ventre immonde, là où se perd toute foi dans l’homme. Le traitement des détenus de Guantanamo, l’invasion de l’Irak, ses justifications fallacieuses et, pire encore, les images des sévices perpétrés dans la prison d’Abou Ghraib firent passer les États-Unis du statut de victime d’un épouvantable attentat à celui d’agresseur immoral. L’enlisement, les échecs militaires achevèrent de faire tomber l’Amérique de son piédestal d’hyperpuissance invulnérable.

Une guerre de trop

Condoleezza Rice, une icône de la méritocratie

Robert Creeley - Ground Zero

Une guerre de Vingt ans

« Nous avons changé le droit international en 24 heures chrono »

L’image hallucinante des tours jumelles de New York frappées par les avions-missiles d’Al-Qaïda semblait indépassable dans la mise en scène froide et calculée de l’horreur. Mais de ce brasier humain saturé de métal, de verre et de cendre, d’autres images sont nées comme d’un ventre immonde, là où…

[Asymétrie]

SELON le rapport officiel des autorités américaines, la préparation et l’exécution des attentats du 11-Septembre (cours de pilotage, notes d’hôtel, frais de déplacement…) ont coûté à Al-Qaïda près d’un demi-million de dollars. 

Un statut pour les victimes de terrorisme

À New York, les anciennes tours jumelles ont laissé la place à des bassins. Sur les parapets de bronze qui les ceinturent, 2 983 noms sont gravés, en neuf ensembles : les victimes de la tour nord, celles de la tour sud, les morts du Pentagone, les équipages et passagers des quat…

Ecoutez le podcast du 1 en lien avec ce numéro :

L’édito du 1

Une guerre de trop

Éric Fottorino

L’image hallucinante des tours jumelles de New York frappées par les avions-missiles d’Al-Qaïda semblait indépassable dans la mise en scène froide et calculée de l’horreur. Il suffit de prononcer ces deux mots, 11-Septembre, pour que nos esprits reconstituent aussitôt ce spectacle dément né de cerve…

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Prison d’Abou Ghraib, près de Bagdad, 2003 © API / GAMMA RAPHO

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