Un risque de coupures
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En cet hiver où l’approvisionnement en électricité pourrait être très tendu, les gestionnaires ont tenté d’estimer les risques. Cela dépendra du froid qu’il fera, mais aussi de la remise en route des réacteurs nucléaires, du vent et du soleil qui feront tourner les centrales renouvelables, ainsi que du fonctionnement du marché européen. Si la demande venait à être supérieure à l’offre, le « signal rouge Ecowatt » serait déclenché. Les gestionnaires estiment que cela pourrait arriver entre zéro et trente fois.
Cette situation appellerait les acteurs à limiter leur consommation – de 1 % à 5 %, voire 15 % « en cas de situation météorologique extrême ». Les gestionnaires pourront aussi faire baisser la tension dans le réseau – les ampoules éclaireront plus faiblement, par exemple. En ultime recours, ils organiseront des coupures temporaires et tournantes (délestages) pour éviter un incident généralisé.
« Les coupures affecteraient les entreprises avant les consommateurs », a assuré Élisabeth Borne. Les établissements « essentiels », comme les hôpitaux, seraient également épargnés.
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