Un non-désir qui dérange
Temps de lecture : 3 minutes
Selon les chiffres de l’Institut national d’études démographiques (Ined), seulement 5 % des personnes peuvent être considérées comme volontairement sans enfant. Les childfree, pour reprendre le terme utilisé par les Anglo-Saxons, représentent donc une minorité. Si l’on prend l’ensemble des personnes sans enfant, quelles qu’en soient les raisons, on arrive à environ 14 % pour les femmes et 20 % pour les hommes.
Par ailleurs, les chiffres montrent qu’il y a peu d’évolution concernant la proportion de SEnVol (personnes volontairement sans enfant) au cours du XXe et du XXIe siècle. Ce qui change, il me semble, c’est la possibilité de dire son non-désir d’enfant, et de le revendiquer par le biais des réseaux sociaux, d’où cette impression qu’une vague de « non-désir
« Le bébé rencontre le regard de sa mère et tout commence »
Monique Bydlowski
Grande spécialiste de la psychologie de la maternité, la psychiatre Monique Bydlowski nous explique ce qui a évolué et ce qui ne change pas dans cette grande aventure humaine.
[Matrimoine]
Robert Solé
La maternité, c’est sacré. Pour rien au monde, industriels et commerçants ne laisseraient passer la fête des Mères. La gamme des cadeaux suggérés ne cesse de s’élargir.
Les Bluets, un hôpital féminin
Ondine Debré
« Les étages des Bluets, du planning à la nursery, racontent l’histoire des femmes d’aujourd’hui, dans leur désir d’être mère mais aussi de ne pas l’être ; dans leur vulnérabilité face aux violences, mais aussi dans l’immense puissance protectrice qu’elles déploient les unes pour les autres. » Un…