Ce qu’écrivait le juriste Louis Le Fur
Temps de lecture : 1 minutes
« La définition de la souveraineté peut être formulée en ces termes : la souveraineté est la qualité en vertu de laquelle la forme d’organisation humaine la plus élevée, l’État, possède, à l’extérieur, l’indépendance vis-à-vis de tout autre État, à l’intérieur le pouvoir de constater le droit avec une direction dominante, pour lui-même comme pour ses sujets, et celui de leur imposer, en tant qu’ils coopèrent à la réalisation de buts sociaux, le devoir de se conformer à son but collectif suprême ; cette qualité se manifeste extérieurement par le droit de l’État, dans ses rapports avec les collectivités qui le composent, de fixer librement sa propre compétence, dans les limites du principe supérieur du droit ; ou d’une manière plus brève : la souveraineté est la qualité de l’État de n’être obligé ou déterminé que par sa propre volonté, dans les limites du principe supérieur du droit, et conformément au but collectif qu’il est appelé à réaliser. »
État fédéral et confédération d’États, 1896
« Le souverainisme, c’est le nationalisme »
Sophie Duchesne
« Le nationalisme freine à présent l’évolution du monde, notre capacité à affronter la crise climatique, en particulier. Le vrai moteur de l’humanité, c’est la solidarité, pas l’appartenance. » Pour la politiste, le souverainisme qui actuellement infuse et sature l’espace politico-médiatique – ju…
[Polysémie]
Robert Solé
SOUVERAINISME ou souveraineté ? Voici deux mots presque identiques, mais qui ont l’air de se tourner le dos : si le premier est soupçonné de nationalisme, de repli sur soi et de frilosité, le second n’appelle que du respect. Selon la Constitution de la Ve République, …
L’art du temps long
David Djaïz
« Heureux les peuples qui disposent d’un État capable de préparer l’avenir, d’anticiper les catastrophes, d’organiser les bifurcations tant qu’il en est encore temps. » Pour l’essayiste David Djaïz, auteur de Slow Démocratie, l’enjeu principal aujourd’hui est moins la maîtrise du territo…