C’est mon père qui m’a donné le virus des jeux vidéo. Au début des années 1990, il goûtait particulièrement les jeux d’aventure. Il passait la nuit à résoudre des énigmes, et refusait au matin de me donner leurs solutions. Comme ma mère limitait nos heures devant les écrans, nous nous liguions, ma sœur et moi, pour suivre son tempo.

On parlait beaucoup alors d’addiction et de protection de la jeunesse. On en parle encore, mais les discours ont changé. Notre génération de joueurs est devenue adulte. Le cinéma, qui inspirait les jeux vidéo, les adapte désormais sur grand écran. Et l’incendie de Notre-Dame a appris aux non-initiés que le jeu Assassin’s Creed comprenait une modélisation de la cath

Vous avez aimé ? Partagez-le !