Inflation : jusqu'où ça va grimper ?
SommaireLe retour brutal de l’inflation renvoie le monde, et l’Occident notamment, près de quarante ans en arrière. Partout, les prix grimpent, dopés par la guerre en Ukraine, mais aussi par la surchauffe d’un monde où l’offre n’arrive plus à suivre une insatiable demande. Certes, la France n’est pas la plus mal lotie, avec une inflation encore contenue à 4,8 % en avril, contre 7,4 % pour la zone euro et 8,3 % aux États-Unis. Mais cette exception hexagonale peut s’expliquer par le blocage des prix de l’énergie, qui voit une partie de la hausse des tarifs réglée par les deniers publics. Devant la flambée des prix, c’est donc l’État qui joue au pompier de service pour éteindre l’angoisse qui grimpe, à mesure que le porte-monnaie se vide. Mais jusqu’où pourra-t-il tenir ce nouveau « quoi qu’il en coûte » ? Est-ce bien la meilleure politique à mener ? L’éclairage du 1.
« Nous ne sommes pas encore au bout du choc inflationniste »
Patrick Artus
Professeur à l’École d’économie de Paris et membre du cercle des économistes, Patrick Artus estime que nous vivons la fin d’une période exceptionnelle après douze années de stabilité monétaire.
[Panier]
Robert Solé
Où est donc passé le panier de la ménagère ? Cette mesure de l’évolution du coût de la vie avait l’honneur des médias chaque fois que l’inflation faisait des siennes.
Au supermarché, le risque d’un « sentiment de déclassement »
Claire Sicard
La journaliste Claire Sicard a enquêté sur la façon dont les supermarchés, leurs fournisseurs et leurs clients s’adaptent à marche forcée à la montée des prix.
L’édito du 1
Quoi qu’il en coûte ?
Julien Bisson
Dans ce numéro du 1, plusieurs économistes confrontent leurs regards sur l’ampleur de l’inflation cette année et les réponses à lui apporter.
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