Élections sans histoire
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La politique est un art du mouvement. Mouvement de l’histoire qui se fait en marchant, en courant parfois, lorsque les circonstances viennent à l’accélérer brutalement. En démocratie, ce bouillonnement est perpétuel, et la politique se compose essentiellement au présent. Le philosophe Claude Lefort, grand penseur de la démocratie et des totalitarismes, disait de la première qu’elle est la société historique par excellence, celle de la « dissolution des repères de la certitude », du triomphe de l’événement et de l’indétermination de l’histoire. Dans une démocratie fonctionnelle, aucune place n’est garantie perpétuellement pour un dirigeant, et les électeurs sont libres de bousculer l’ordre électoral, de refuser les schémas imposés par les sondages et les traditions poli
« Ces pays veulent incarner un contre-modèle »
Michel Eltchaninoff
L'écrivain et philosophe Michel Eltchaninoff analyse comment les « démocratures » comptent ouvrir une nouvelle page de l’histoire mondiale.
[Éternité]
Robert Solé
N'en déplaise aux grincheux, je vais être brillamment réélu président de la République pour la septième fois. L’un après l’autre, mes concurrents potentiels se sont désistés ou ont été décla…
Ceux qui résistent
Philippe Meyer
Sans doute est-ce l’esprit de contre-pied, mais je ne pense pas aux despotismes et autres dictatures sans avoir immédiatement présents à l’esprit celles et ceux qui leur résistent. Nuriye Gülmen et Semih Özakça, deux enseignants qui ont cho…