Les smartphones sont une invention si admirable, d’une utilité si considérable, que l’on ne saurait déduire systématiquement une forme de dépendance pathologique de la seule fréquence de leur usage. Après tout, si l’on additionnait toutes les heures que l’on pouvait passer autrefois, sans aucun diagnostic de dépendance, à téléphoner, à bavarder avec ses proches, à lire son courrier, à lire son journal, à écouter de la musique, à photographier son chat, à consulter son agenda, à brancher son réveil, ou à faire une réussite pour tuer le temps – toutes fonctions que rassemblent aujourd’hui les smartphones – on se rendrait vite compte qu’il n’est pas sûr du tout que l’on soit plus aliéné qu’hier en consacrant plusieurs heures par jour à son iPhone hors de prix ou à son fla

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