Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,Dans votre solitude où je rentre en moi-même,Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute aet qui m’aime !Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,Forêt ! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,C’est sous votre branchage auguste et solitaire,Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,Et que je veux dormir quand je m’endormirai.

Victor Hugo, « Aux arbres », Les Contemplations, 1856

 

« L’arbre qui vient de semence est lent à croître, et ne donnera de l’ombre qu’à tes arrière-neveux. »

Virgile,