Comment oublier ce qui allait se produire ?

Comment oublier ce que tout passionné de cyclisme n’oublierait jamais ?

Je devais forcer mon moral, qui n’était pas au sommet de sa forme. Mais j’avais pour moi les 50 secondes qui me séparaient de LeMond. J’étais alors intimement convaincu que je ne pouvais pas perdre. D’après mes savants calculs, je savais que l’Américain pouvait me reprendre une bonne minute sur 50 kilomètres : pas sur 24,5 entre Versailles et les Champs-Élysées !

Non envisageable. Infaisable. D’ailleurs, beaucoup de journalistes de la presse écrite, ai-je appris par la suite, avaient déjà rédigé leurs articles. Oui, c’était écrit.

Cette fois je suis monté sur le vélo. En vrai. Pour la souffrance finale. Mais après la souffrance, que je découvrais horrible

Vous avez aimé ? Partagez-le !