Géants de la route
Premier recordman de l’heure en 1893, il marque surtout l’histoire de ce sport avec la création du Tour de France en 1903. Patron du journal L’Auto, il transmet aux lecteurs la passion de la Grande Boucle. Nous publions deux extraits de ses éditoriaux enflammés.Temps de lecture : 3 minutes
Les semeurs d’énergie
Du geste large et puissant que Zola, dans La Terre, donne à son laboureur, L’Auto, journal d’idées et d’action, va lancer à travers la France, aujourd’hui, les inconscients et rudes semeurs d’énergie que sont nos grands routiers professionnels.
De Paris aux flots bleus de la Méditerranée, de Marseille à Bordeaux, en passant par toutes les villes roses et rêveuses qu’endort le soleil, à travers le calme des campagnes vendéennes, tout le long de la Loire qui coule lente et silencieuse, ces hommes vont s’enfuir éperdument, inlassables, rencontrer sur leur route tous ces sommeils qu’ils vont secouer, trouver des vigueurs nouvelles, faire naître des ambitions d’être quelque chose,
« On ne peut plus imaginer un été sans Tour de France »
Jacques Augendre
Dans quelles circonstances est né le Tour de France en 1903 ?
En réalité, le Tour est indirectement lié à l’affaire Dreyfus. À la fin du xixe siècle, le grand quotidien sportif s’appelait Le Vélo. Il était dirigé par…
Mythologies
Roland Barthes
L’étape qui subit la personnification la plus forte, c’est l’étape du mont Ventoux. Les grands cols, alpins ou pyrénéens, pour durs qu’ils soient, restent malgré tout des passages, ils sont sentis comme des objets à traverser ; le col est trou, il accède difficilement à la perso…
Mythologies
Roland Barthes
L’étape qui subit la personnification la plus forte, c’est l’étape du mont Ventoux. Les grands cols, alpins ou pyrénéens, pour durs qu’ils soient, restent malgré tout des passages, ils sont sentis comme des objets à traverser ; le col est trou, il accède difficilement à la perso…