Vietto, galérien de la morale
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Quinzième étape du Tour de France 1934 : Perpignan-Ax-les-Thermes. « Leader » de l’équipe de France, Antonin Magne porte aussi le maillot jaune. Il est talonné par un Italien, Giuseppe Martano, qui, à l’inverse d’Alfredo Binda, est brutal, heurté, rageur, torturé dans son style. L’efficacité ne se pare pas toujours d’une enveloppe d’élégance. René Vietto passe en tête au sommet du col de Puymorens. Ce n’est pas le début d’une grande chevauchée solitaire. Simplement le désir de devancer de quelques secondes ses rivaux immédiats pour un classement intermédiaire : celui du « meilleur grimpeur ». Dans la descente, Antonin Magne tombe et c
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L’étape qui subit la personnification la plus forte, c’est l’étape du mont Ventoux. Les grands cols, alpins ou pyrénéens, pour durs qu’ils soient, restent malgré tout des passages, ils sont sentis comme des objets à traverser ; le col est trou, il accède difficilement à la perso…
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