Du pin et des jeux
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Le 19 juillet 1954 paraissait dans L’Équipe la première chronique cycliste d’Antoine Blondin. L’écrivain venait de signer pour 27 Grandes Boucles et 524 chroniques qui allaient faire le bonheur des lecteurs, les fous rires des coureurs et des suiveurs. Lui qui affirmait préférer le maillot jaune à l’habit vert gratifia l’épreuve d’immortels calembours et de textes mêlant la poésie à l’épique, le pastis au pastiche. Voici la première échappée littéraire de « l’Antoine » sur le Tour, rédigée comme toutes les suivantes à la main, d’une belle écriture d’écolier.
Bayonne. – Prendre le Tour de France en marche, c’est pénétrer dans une famille avec des gaucheries de fils adoptifs, des réticences d’enfant de l’amour tard reconnu. Tout un rituel s’est instauré sans vous, dont on vous livre patiemment les clés. Vous apprendrez à mettre des noms sur les visages et ce sont des suiveurs... des visages sur des numéros et ce sont les coureurs... Les vai
« On ne peut plus imaginer un été sans Tour de France »
Jacques Augendre
Dans quelles circonstances est né le Tour de France en 1903 ?
En réalité, le Tour est indirectement lié à l’affaire Dreyfus. À la fin du xixe siècle, le grand quotidien sportif s’appelait Le Vélo. Il était dirigé par…
Mythologies
Roland Barthes
L’étape qui subit la personnification la plus forte, c’est l’étape du mont Ventoux. Les grands cols, alpins ou pyrénéens, pour durs qu’ils soient, restent malgré tout des passages, ils sont sentis comme des objets à traverser ; le col est trou, il accède difficilement à la perso…
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