Depuis deux mois, nous sommes privés de contact.

Privés aussi de sympathie et de monde commun, nous applaudissons aux fenêtres, puis nous retournons à nos moutons.

Dans la rue, les gens nous effraient.

Que mijotent-ils, ces virussophores ?

Sans contact avec notre humanité, sans contact avec la sagesse antique, sans contact avec notre passé proche, nous l’étions déjà.

Rembobinons.

Quand j’étais enfant, on nous enjoignait de nous laver les mains en rentrant à la maison et avant les repas, de ne pas nous toucher le visage, de mettre nos petits gants pour prendre le bus, de ne pas manger de fruits non l

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