Regardez. L’Amérique est grande à nouveau. Tout le monde la respecte et salue son chef. Nous n’avons pas d’amis : nous n’avons que des adversaires à vaincre et des partenaires à mettre au pas.

Comme je l’avais promis, je suis le président de tous les Américains. À l’exception, bien sûr, des démocrates, qui soutiennent la violence antipolicière et nous rebattent les oreilles avec le réchauffement climatique, ce gadget inventé par les Chinois pour ruiner notre industrie. À propos, si une éolienne s’est installée près de chez vous, félicitations : la valeur de votre maison a baissé de 75 %. Et on dit que le bruit que font ces moulins ridicules provoque le cancer.

Je continue à démolir, pierre après pierre, l’œuvre néfaste du président afro-américain qui m’a précédé. Je suis le plus grand créateur d’emplois que Dieu ait jamais créé. Nous aurions aujourd’hui des indicateurs économiques stupéfiants s’il n’y avait eu cette saloperie de virus chinois. Pour le combattre, nous avons fait un boulot phénoménal. Notre pays ne déplore que 200 000 morts. Il aurait pu en compter 2 millions, et même davantage. Un vaccin sera prêt dans les tout prochains jours.

Maintenant, les électeurs ont le choix : renouer avec la prospérité ou laisser Joe Biden l’Endormi et son groupe d’incompétents conduire les États-Unis à la faillite. Si je sors vainqueur des urnes, les médias faussaires, ces ennemis du peuple américain que sont le New York Times et compagnie, n’auront plus qu’à fermer leur gueule. Si, en revanche, la fraude organisée l’emporte, il faudra que les patriotes descendent dans la rue pour réclamer justice. Mais qu’ils pensent à se protéger : le port d’armes n’est pas fait pour les chiens. 

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