Défaire, déconstruire, détricoter, inlassablement… C’est le mot d’ordre que s’est donné l’administration Trump ces quatre dernières années en matière de politique environnementale. Pour le président, la question climatique est nulle et non avenue ; il considère que toute mesure contraignante pour le marché américain ou ses entreprises est un désarmement unilatéral par rapport à la Chine, premier compétiteur, qui, lui, ne respecte pas ses engagements. Donald Trump en avait fait son credo : effacer les avancées de l’ère Obama, défaire les réglementations environnementales, sortir des cadres internationaux contraignants. Et il a tenu ses promesses.

Le ton est donné dès le début de son mandat : en juin 2017, Trump dénonce l’accord de Paris, premier accord universel sur le climat, arraché de haute lutte, après huit ans de négociations, notamment grâce à l’impulsion du président Obama et de son secrétaire d’État John Kerry. Pas de surprise, il en avait fait le symbole d’un multilatéralisme défaillant, contraire aux intérêts américains. Ironie du sort, la sortie des États-Unis, seu

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