Pour disqualifier les manifestations, François Bayrou citait Victor Hugo qui opposait la foule au peuple. Mais le poète en exil écrit ces vers après les plébiscites de 1851 et 1852, quand quelque 7 500 000 citoyens français approuvèrent le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. C’est moins une critique de la rue que du vote quand il prostitue les principes de la République. 

Quant à flatter la foule, ô mon esprit, non pas !

Ah ! le peuple est en haut, mai

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