« Il n’y a plus vraiment de raison de nous laisser fermés »
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Le statut des plasticiens
Contrairement aux intermittents du spectacle qui peuvent bénéficier d’un revenu à partir de jours travaillés, les artistes plasticiens n’ont, actuellement, pas de système établi pour compenser l’absence de vente d’œuvres ou d’honoraires de production. Ils fonctionnent généralement par invitation à une exposition, honoraires ou commandes publiques. Avec la fermeture des musées, ils ne peuvent pas être vus et donc vendre, et les programmations s’arrêtent… Nos expositions sont repoussées à fin 2021, à 2022, voire à 2023, quand elles ne sont pas annulées. C’est un peu la double peine. De notre côté, nous avons décidé de dédommager les artistes qui avaient commencé à travailler pour des expositions annulées, comme celle sur l’Afrique. Mais avec un budget fixe, nous sommes obligés de jongler entre dédommagements et projets. Car nous continuons à travailler sur des expositions sans savoir si elles pourront se tenir.
Les galeries privées
Certes, elles ont rouvert, il y a peu de temps. Mais ce n’est pas forcément le même public et beaucoup d’artistes n’ont pas de galerie, s’ils ne sont pas assez connus, par exemple. Notre rôle, à nous, musées, est justement de faire découvrir des artistes qui seront ensuite repérés par des galeries. C’est une étape qui manque aujourd’hui d
« Une forme de fatalisme s’installe et c’est le plus grand danger »
Laurent Bayle
« La France et l’Allemagne sont les deux pays qui, du fait du soutien public, ont la meilleure capacité de résistance. » Le président de la Philharmonie de Paris dresse un bilan de la situation, en particulier dans le monde musical, évoque ses conséquences potentielles à long terme et les perspec…
[Relâche]
Robert Solé
AU THÉÂTRE, on appelle relâche une suspension momentanée des représentations pour permettre à la troupe de se reposer ou de préparer une nouvelle pièce. Il arrive aussi que des événements inattendus en soient la cause, comme le décès de l’act…
Mon petit bricolage culturel
Philippe Meyer
Samedi soir : le 1 me propose d’écrire le contre-pied d’un prochain numéro « Comment rouvrir la culture ? ». Je soumets l’idée de raconter le bricolage auquel nous sommes beaucoup à n…