Les pays qui concentrent l’essentiel des besoins climatiques d’investissement – que ce soit pour l’atténuation ou l’adaptation – n’en attirent aujourd’hui qu’une fraction minime. Le fonds vert pour le climat n’a jamais été abondé à hauteur des 100 milliards de dollars annuels promis en 2016, montant déjà très inférieur aux besoins et constitué essentiellement de prêts : en clair, on demande aux pays à bas revenus de s’endetter encore plus alors qu’ils ne peuvent déjà pas rembourser leurs dettes existantes. Pire, les pays les plus pauvres, qui n’ont ni émis les gaz à effet de serre dont le stock constitue notre épée de Damoclès, ni atteint un stade de développement satisfaisant pour leurs populations, subiront prioritairement les dommages du réchauffement climatique. Pour eux, il n’y a pas de justice climatique mais une double peine.

Et, malheureusement, ajouter un a

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