Encore un baril !
Temps de lecture : 4 minutes
Les pays qui concentrent l’essentiel des besoins climatiques d’investissement – que ce soit pour l’atténuation ou l’adaptation – n’en attirent aujourd’hui qu’une fraction minime. Le fonds vert pour le climat n’a jamais été abondé à hauteur des 100 milliards de dollars annuels promis en 2016, montant déjà très inférieur aux besoins et constitué essentiellement de prêts : en clair, on demande aux pays à bas revenus de s’endetter encore plus alors qu’ils ne peuvent déjà pas rembourser leurs dettes existantes. Pire, les pays les plus pauvres, qui n’ont ni émis les gaz à effet de serre dont le stock constitue notre épée de Damoclès, ni atteint un stade de développement satisfaisant pour leurs populations, subiront prioritairement les dommages du réchauffement climatique. Pour eux, il n’y a pas de justice climatique mais une double peine.
Et, malheureusement, ajouter un a
« Un colonialisme qui ne dit pas son nom »
David Van Reybrouck
L’historien et écrivain belge David Van Reybrouck, qui a minutieusement étudié la colonisation du Congo et de l’Indonésie, discerne aujourd’hui des logiques similaires dans l’attitude des pays du Nord à l’égard non seulement des pays du Sud, mais aussi des générations futures. Il appelle à une pr…
[Générations]
Robert Solé
« Vous avez joyeusement saccagé la planète. Vous nous léguez une catastrophe dont les plus grandes victimes seront naturellement les plus pauvres. » Imaginé par Robert Solé, ce dialogue fictif, aux airs de réglement de compte, fait se rencontrer deux générations autour du déréglement climatique.<…
« La compensation carbone est devenue un vrai levier d’inaction »
Myrto Tilianaki
Chargée de plaidoyer au CCFD-Terre solidaire, Myrto Tilianaki dénonce le caractère contre-productif des mécanismes de compensation carbone.