Voilà plusieurs décennies que les scientifiques du monde entier nous alertent. Si nous voulons conserver une chance de sauver notre planète, les énergies fossiles doivent à présent rester sous terre. Le constat est simple, clair. Pourtant, les pays du Nord continuent de faire la sourde oreille en augmentant leur consommation de combustibles fossiles et de ressources naturelles, en multipliant les programmes d’écoblanchiment et les fausses solutions comme les OGM ou encore la REDD+, une initiative censée empêcher la déforestation. À la COP27, 600 lobbyistes étaient là pour représenter l’industrie des énergies fossiles, formant la plus grande des délégations. Je m’interroge : les élites des pays développés, les riches de ce monde, ont-ils vraiment envie de sauver notre planète ? Parce que nous, oui. « Nous », ce sont les femmes des pays africains, responsables de moins de 1 % des émissions de gaz à effet de serre et pourtant, avec les enfants, premières victimes de l’injustice climatique.

Dans les milieux ruraux, la vie des communautés repose quasi intégralement sur les femmes. Considérées comme les protectrices de la nature, elles sont

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