Le vaccin n’est pas un traitement : il ne soigne pas une pathologie, il entraîne notre système immunitaire à y faire face. Quand nous tombons malades, notre organisme développe une réponse à l’agression d’un agent pathogène (virus ou bactérie). Cette réponse est plus ou moins efficace en fonction des individus, et reste plus ou moins longtemps en mémoire en fonction de l’attaque pathogène. Le vaccin copie ce processus pour permettre à notre organisme de connaître la réponse efficace sans avoir été confronté à la maladie. De la même manière qu’un athlète dispose de plusieurs méthodes afin de préparer un rendez-vous sportif, il existe plusieurs types de vaccins (appelés par les spécialistes des plateformes).

Dans une stratégie de lutte contre une pandémie, disposer de plusieurs plateformes est une force. C’est la combinaison de deux vaccins différents qui a permis de faire considérablement reculer la poliomyélite, déclarée éradiquée en Afrique par l’OMS en août dernier dans sa forme sauvage. Le premier vaccin protège de la maladie, sans empêcher l’infection. C’est-à-dire qu’un individu vacciné peut être porteur sain et peut donc contaminer les autres. Le second vaccin, par voie orale, est conçu à partir de virus vivant atténué. Ce virus est sécrété dans les selles et peut redevenir pathogène après deux ou trois années de circulation. Il n’est donc pas dangereux pour la personne vaccinée, mais en cas de faible couverture vaccinale, il peut contribuer à faire redémarrer l’épidémie. 

Il existe quatre types de vaccins.

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