Les quatre grandes familles de vaccins
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Le vaccin n’est pas un traitement : il ne soigne pas une pathologie, il entraîne notre système immunitaire à y faire face. Quand nous tombons malades, notre organisme développe une réponse à l’agression d’un agent pathogène (virus ou bactérie). Cette réponse est plus ou moins efficace en fonction des individus, et reste plus ou moins longtemps en mémoire en fonction de l’attaque pathogène. Le vaccin copie ce processus pour permettre à notre organisme de connaître la réponse efficace sans avoir été confronté à la maladie. De la même manière qu’un athlète dispose de plusieurs méthodes afin de préparer un rendez-vous sportif, il existe plusieurs types de vaccins (appelés par les spécialistes des plateformes).
Dans une stratégie de lutte contre une pandémie, disposer de plusieurs plateformes est une force. C’est la combinaison de deux vaccins différents qui a permis de faire considérablement reculer la poliomyélite, déclarée éradiquée en Afrique par l’OMS en août dernier dans sa forme sauvage. Le premier vaccin protège de la maladie, sans empêcher l’infection. C’est-à-dire qu’un individu vacciné peut être porteur sain et peut donc contaminer les autres. Le second vaccin, par voie orale, est conçu à partir de virus vivant atténué. Ce virus est sécrété dans les selles et peut redevenir pathogène après deux ou trois années de circulation. Il n’est donc pas dangereux pour la personne vaccinée, mais en cas de faible couverture vaccinale, il peut contribuer à faire redémarrer l’épidémie.
Il existe quatre types de vaccins.
« L’hésitation vaccinale augmente avec le rejet des gouvernants »
Marie-Paule Kieny
« Un petit Français reçoit le même vaccin qu’un petit Anglais. Le fait qu’il y ait un rejet de l’aluminium uniquement en France laisse planer un doute sur la pertinence de cette crainte. » La virologue, qui a occupé d’importantes fonctions au sein de l’OMS et qui est aujourd’hui à la tête du comi…
[Ruses]
Robert Solé
– J'ai du mal à admettre le principe du vaccin. Cette idée d’administrer un traitement à des bien-portants me perturbe.
– Et alors ? Ce n’est pas le seul exemple de médecine préventive : vous trouvez certainement normal d’avaler des …
Immunisons-nous contre les croyances !
Lise Barnéoud
« La transparence sur les essais cliniques mais aussi sur les contrats passés entre les industriels et les États, ou encore sur les coûts de ces vaccins, est indispensable. De la sécurité de ces vaccins anti--Covid dépend l’image de tous les autres vaccins, donc une bonne part de la santé mondial…