Monsieur Robic* tousse à fendre une plaque d’égout. Une toux profonde, creuse, qui le secoue des pieds à la tête. Il ne lui reste qu’un œil, d’où s’échappe un peu de liquide. Allongé sur un banc à proximité de la République, il est enveloppé d’autant de pullovers qu’un Auvergnat de Vialatte. Ils lui font un torse volumineux, disproportionné et comique. Il est d’humeur badine, siffle les filles, réclame une cigarette aux passants, avant de sortir de son anorak un paquet dont il offre le contenu à l’équipe du 115. Entre deux quintes, il raconte que sa journée a été bonne. À la priante, c’est-à-dire à la sortie des églises, il a fait un

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