C. K. Williams - Amour : deuil
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Il est le semi-respectable poivrot qui garde son quant-à-soi, campant avec ses sacs sur les marches de la Bourse.
Elle est la schizo du quartier, notre nomade, notre jolie princesse plus très gâtée, tombée dans le triste ruisseau :
une horrible tignasse, d’infects haillons pendouillants, et cet absorbant théâtre d’ombres qu’elle se joue.
Ce soir, pourtant, elle a une impulsion : s’arrête, attend, et souriant d’un air rusé lui demande une cigarette.
Tous deux semblent stupéf
« Je défends profondément la mendicité »
Patrick Declerck
Entre le début de vos recherches sur la grande pauvreté en 1980 et aujourd’hui, une différence vous frappe-t-elle ?
Rien ne change… Non seulement rien ne change, mais des aspects ont empiré. La présence de ces personnes dans nos rues, c’est le retour du même, du refoulé.<…
[Sans-dents]
Robert Solé
Valérie Trierweiler s’est employée vainement à nous persuader que son ex-compagnon, François Hollande, méprisait les pauvres. Elle aura toutefois enrichi notre vocabulaire en parlant des « sans-dents ». Jusqu’à pré…
Formes de l’invisibilité
Yves Michaud
C’était en 1987, à Bombay. Dans l’hôtel très local où je résidais, j’assistai un jour, ébahi, au traitement des immondices dans la cour intérieure. Quatre hommes passèrent la journée entière à fai…