Ils « maraudent » depuis vingt-trois ans dans les rues de Paris. Chaque nuit, les cinq cents salariés du Samu social tentent de relever le même défi : trouver un hébergement à ceux qui n’en ont pas. Face au nombre croissant de sans-abri et à la diversification progressive des profils, ce dispositif de service public créé en 1993 a été contraint d’adapter ses missions. Depuis deux mois, il coordonne les maraudes sur l’ensemble de la capitale. 

En désignant un coordinateur unique pour la ville, l’objectif est d’éviter que les associations ne se marchent dessus. Le président Éric Pliez soutient cette vision plus globale qui permet d’assurer une couverture sociale plus régulière des grands exclus. « Il a fallu du temps pour que les associations fassent confiance au Samu social », explique celui qui est aussi le directeur de l’association Aurore. Groupement d’intérêt public, le Samu s

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