Et si j’arrêtais la viande ?
SommairePour des raisons éthiques, sanitaires ou environnementales, de plus en plus de personnes décident de manger moins de viande, voire de s’en passer. Au point qu’en France, sa consommation globale a chuté de 12 % en dix ans. Le 1 revient sur les enjeux individuels et collectifs de ce choix, porté par un sursaut d’empathie pour les animaux et, peut-être plus encore, par une prise de conscience des effets ravageurs de l’industrialisation massive du secteur agro-industriel.
« On mange avec notre culture, pas avec notre raison »
Gilles Daveau
Cuisinier et formateur, Gilles Daveau est l'auteur de Manger moins (et mieux) de viande. Il est primordial selon lui de transformer nos régimes alimentaires en profondeur, en donnant plus de place aux aliments d’origine végétale.
« Je pratique l’abattage à la ferme »
Stéphane Dinard
Pour moi, l’élevage industriel est la première des maltraitances. Les animaux ne sont pas faits pour vivre enfermés dans des cages ou des boxes, ni pour manger uniquement de la farine ! Une poule a besoin de gratter le sol, un cochon de le fouiller avec son groin. C’est inscrit en eux.…
[Bonne bouffe]
Robert Solé
Le dîner mensuel de notre groupe d’amis, organisé à tour de rôle chez les uns ou les autres, est devenu une institution. Nous sommes une vingtaine. Celui ou celle qui reçoit à domicile est chargé de préparer le plat principal : selon l’inspiration, c’est généralement un bœuf bourguignon, une blan…
Une violence injustifiée
Thomas Lepeltier
Quelques vitrines de boucheries brisées et taguées avec le slogan « Stop au spécisme » ont récemment fait la une de l’actualité. Aussitôt attribuées à des véganes, ces actions ont été…
L’édito du 1
L’ambiguïté du burger
Laurent Greilsamer
La viande a perdu sa position hégémonique dans l’imaginaire français. En un demi-siècle, les boucheries chevalines ont complètement disparu. Et voilà que des militants de la cause animale, organisés en commando, s’en prennent aux vitrines …
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