Mauriac intime et universel
SommaireIssu de la bourgeoisie bordelaise, élevé par sa mère dans un catholicisme rigoriste, académicien, Prix Nobel de littérature, Mauriac n’a pourtant jamais hésité à penser contre son camp. Son « Bloc-notes », réédité en « Bouquins », montre une plume acérée, parfois féroce, qu’anime une profonde humanité. Portrait d’un écrivain qui excella aussi bien dans le roman que le journalisme, en partenariat avec la région Nouvelle-Aquitaine et le centre François-Mauriac de Malagar.
« Cet écrivain qui a si bien compris les femmes »
Jean-Marie Rouart
Où situez-vous Mauriac dans votre panthéon personnel ?
Très haut. Comme écrivain et comme journaliste, mais ils ne sont pas dissociables, il a été pour moi le modèle. Il a incarné toutes les qualités et les valeurs qui justifi…
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Robert Solé
Pas facile de se faire un prénom quand on est le fils d’un écrivain célèbre et qu’on se risque dans la même voie que lui. Claude Mauriac (1914-1996) y est pourtant parvenu. L’un de ses quatre romans, Le Dîner en ville, a obtenu le prix Médicis en 1959. Il y raconta…
Mauriac, maladie chronique
Philippe Lançon
En octobre 1954, à bientôt 69 ans, François Mauriac à Malagar constate dans son « Bloc-notes » qu’il a bien du mal à écrire sur « les petits oiseaux », sujet que ses enfants lui conseillaient naguère lorsqu’il éprouvait ce mal récurrent du chroniqueur, la recherche inquiète…
L’édito du 1
Une langue de cristal
Éric Fottorino
Quoi de neuf en cette rentrée littéraire, en cette rentrée tout court ? Mauriac, bien sûr ! Un Mauriac vif et bondissant, et pas seulement sur le célèbre cliché du photographe « jumpologue » Philippe …
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