Mexico, le 1er mars 1979

Mon cher Jean-Claude,

Miracle ! Votre lettre du 19 février n’a mis que 8 jours à arriver. En la lisant, j’étais très embarrassé, j’étais ému, j’aurais voulu me cacher sous mon bureau ! Personne ne m’a jamais parlé avec autant de tendresse, de chaleur, d’amitié que vous le faites dans ces lignes. J’ai d’abord cru que c’était votre habituel humour « carrieresque », puis j’ai compris que vous étiez sincère et que vous disiez cela sérieusement. Pour conclure : il n’est pas de mots pour exprimer le plaisir que vous m’avez fait.

De mon côté, vous savez depuis combien de temps je vous considère comme un frère et combien, et de combien de façons, je vous admire. Et en voilà assez là-dessus.

(…) Vous n’avez pas à venir ici jouer la gouvernante d’un pitoyable vieillard hypocondriaque. Laissons du temps passer. Comme ça, on saura.

Avec toute mon amitié et une belle embrassade,

Luis

Lettre traduite de l’espagnol par Alain Masson, dans Positif (no 724, juin 2021)

 

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