« La mer, la mer ! » s’écrièrent les soldats conduits par l’Athénien Xénophon, voyant enfin s’ouvrir à eux le chemin du retour après une longue errance en Anatolie, lorsqu’ils arrivèrent sur la côte sud du Pont-Euxin, notre mer Noire (400 av. J.-C.) – en grec, « mer » se dit aussi pontos, soit un passage qui relie terres et habitants ; il est qualifié ici d’euxeinos, « hospitalier », par antiphrase pour ses redoutables coups de fortune. Tout est dit : l’indispensable et fascinant moyen de communication peut être un terrible piège. Le plus universel des héros, Ulysse, paysan habile à labourer, devenu marin par nécessité, sait construire un navire, rêve de dompter les vents (enfermés dans l’outre d’Éole) et, finalement, déchaîne des tempêtes qui feront de lui le naufragé recueilli par Nausicaa.

« Il est doux, quand la vaste mer est agitée par les vent

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